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Les pôles technologiques en France : le cas de Sophia Antipolis

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En France, le développement des pôles technologiques s’est déployé bien avant l’Italie, majoritairement dans les années 1980. En ce qui concerne la technopole de Sophia Antipolis, l’initiative remonte à 1969 par l’idée de Pierre Laffitte, alors sous-directeur de l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris (ENSMP) ou plus simplement Les Mines, l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieur française. En 1972, le pôle d’une superficie de 2 400 hectares est construit au cœur des parcs naturels de la Valmasque et de la Brague, à l'épicentre des communes de Cannes, Nice et Grasse. Il bénéficie largement de l’attractivité de la Côte d’Azur, que ce soit pour le climat ou la qualité des infrastructures locales. La première entreprise s’installe dès 1974, il s’agit d’Arlab Franlab, une filiale de l’Institut Français du Pétrole associé à une filiale de l’Ecole des Mines.

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Dès les années 1980, le parc est reconnu au niveau européen pour l’image 3D et les activités wireless. En 2022, Sophia Antipolis regroupe 2 500 entreprises mais aussi des start-ups, des établissements d’enseignement supérieur, des associations, des centres de recherche, des institutions et des incubateurs, le tout générant plus de 38 000 emplois. La majorité d’entreprises est formé de moins de 10 salariés, mais l’importance des unités de R&D des grands groupes restent prédominante.

Les secteurs industriels présents à Sophia Antipolis sont:

  • les nouvelles technologies de l’information et de la communication: Orange, Intel, Amadeus, Huawei

  • les sciences du vivant: Laboratoires Boiron

  • les sciences de l’environnement

  • les transports et l’industrie : Air France, Toyota, Mercédès, Renault. 

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